Après avoir obtenu un bac Économique & Social (mention Bien), l’attrait de l’Histoire m’a conforté à suivre une licence Histoire à l’Université du Mans que j’ai obtenu mention Bien en 2021.

« Accéder à la culture, c’est donc se mettre à l’écoute du monde et du temps. Rien n’y est neutre, tout y a un sens. »
Goulemot, Jean-Marie, Traité des superstitions : croyances populaires et rationalité à l’Âge classique, Paris, Le Sycomore, coll. « La Boîte de Pandore », 1984, p. 24
Convaincue et déterminée, j’ai enchaîné ma licence avec un master Histoire, civilisations et patrimoine à l’Université du Mans. Cette première année fut consacrée à un sujet de mémoire intitulé : « Les sciences occultes dans les bibliothèques privées et institutionnelles du Haut-Maine, du XVIe au XVIIIe siècle », dirigé par Aurélien Ruellet, maître de conférence en histoire moderne à l’Université du Mans.

Entraînée à être autonome et curieuse dans mes recherches, je me suis peu à peu intégrée dans divers projets comme la participation à un article dirigé par Aurélien Ruellet : « Un gnomoniste amateur et ses livres au début du règne de Louis XIV. La bibliothèque de Charles du Tertre à la lumière de son catalogue domestique » (à paraître). Dans ce projet, j’ai transcrit près de la moitié du catalogue (1122 ouvrages) et traité les données à travers le Catalogue Collectif de France (CCFr).


Cette dernière année de recherche en Histoire porte plutôt sur une figure mancelle, Marin Cureau de la Chambre, autour de son histoire sociale : « Les affaires d’un médecin académicien : le patrimoine et la fortune de Marin Cureau de la Chambre (1594-1669) », dirigé par Aurélien Ruellet. Ce mémoire me pousse à aller dans divers endroits comme les Archives Nationales de Paris, ou encore le site Richelieu de la Bibliothèque Nationale de France (salle des Manuscrits).
De plus, je suis, cette année, l’une des collaboratrices du projet RelRace « Religions, lignages et « race » ». Mon apport pour ce projet est de proposer mon expérience sur mon ancien mémoire et d’y mêler la vision de la religion et plus exactement de la race avec la perception de Cham comme le créateur de l’art alchimique.

« Réinterroger la notion de « race en la déconnectant » de l’histoire du racisme et en l’abordant sous un prisme nouveau qui est celui de la religion. »
Site RelRace, porté par Vincent Vilmain, maître de conférence en histoire contemporaine à l’Université du Mans